REGISTRES D

[i568]

tumé d'estre faictz. Et que nul ne saiche quelle nuict il debvra estre departy de la Ville ou 5 l'Université n. Ainsy signé : tr CHARLES^. Et au dessoubz : k de L'Aubespine t>.

six demies compaignies dans le corps de lad. Ville, et l'autre des autres six demies compaignies dans le corps de l'Université, et ce outre et par dessus les autres corps de garde particulliers qui ont acous-

CXXV.— Pour faire garder les passages tar les bourgeois.

19 novembre 1568. (Fol. 129 ^r°0

t; De par les Prevost des Marchans el Eschevins

de la ville de Paris. "Monsieur de Vignolles, Collonnel du quartier de Ambrois Baudichon, nous vous mandons que vous aiez à lever six hommes de chascune dixaine de vostre quartier pour estre conduictz avecq les autres que l'on lieve, lesquelz seront paiez par les bourgeois de la dixaine pour dix jours, à raisonde dix solz tournois pour chascun jour, qui sont trente livres tournois, que nous vous mandons à vous, Ambrois Baudichon, Quartenier, de les faire lever sur les plus

aisez ; mais qu'ilz soient prestz dedans huy, pour partir incontinent et estre conduictz auxpassaiges qu'il fault garder pour empescher que le prince d'Orange⁽¹⁾, ou son armée ne s'en puissent ayder. Lesquelz hommes seront armez de harquebuzes et morion, dont l'un des six aiant corcellet, el qu'ilz se treuvent devant la Greve, ayant leur equipaige pour sortir la Ville.

"Faict au Bureau d'icelle, le xix^e jour de Novembre 1568 n.

Pareilz mandemens ont esté envoiez aux autres Collonnelz.

CXXVI. — Taxe de 35 livres par dizaine pour la solde des hommes commandez par quartier

POUR MARCHER HORS DE LA VlLLE.

19 novembre i568. (Fol. 129 ^v°-)

t: Be par les Prevost des Marchans et Eschevins dc la ville de Paris. "Ambroise Baudichon, Quartenier de lad. Ville,

cappitaines de vostre quartier estre levez, pour marcher hors la Ville et faire en sorte ce qu'il leur sera commandé. Mais faictes que les deniers soient prestz dedans demain pour tout le jour, faisant entendre ausd, principaulx bourgeois que la necessité y est.

"Faict au Bureau de lad. Ville, led. xix^c Novembre oudict an.):

Pareilz mandemens ont esté envoiez aux autres Quarteniers de lad. Ville.

nous vous mandons que vous aiez à appeller les cinquanteniers et dixiniers de vostre quartier avec deux bourgeois notables de la dixaine, et faictes assiette sur les principaulx de chacune dixaine de la somme de trente cinq livres tournois, pour la solde des six hommes de pied qui ont esté commandez aux

CXXVII. — Pour acheter des armes et s'armeu.

19 novembre i568. (Fol. i3o v°.)(->

" #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris.

" Cappitaine.......des dixaines du quartier

de.....⁽³', faictes sçavoir à tous les autres cappi-

taines dudict quartier que chascun d'eulx ait à appeller et assembler les bourgeois de sa dixaine, et vous semblablement faictes de mesme pour leur faire entendre qu'il est plus que requis et necessaire de

⁽¹⁾ Guillaume de Nassau, prince d'Orange, auquel Genlis, malgré les défenses du Roi, avait mené dans les Pays-Bas trois mille hommes de pied et quelques cornettes de cavalerie, venait de pénétrer en France avec son armée, à la sollicitation du prince de Condé. Les craintes que la nouvelle de cette invasion fit naître à Paris étaient vaines. Le prince s'avança jusqu'à Soissons; craignant sans doute de se trouver pris entre le duc d'Albe et le maréchal de Cossé, il refusa d'aller plus loin, et même il se rendit assez facilement aux prières que Gaspard de Schomberg alla lui faire de la part du Roi de ne point passer outre. Il se retira en Allemagne, sur la promesse qu'on lui fit de lui donner de quoi payer ses troupes, promesse qu'on ne lui tint pas d'ailleurs, sous prétexte que, s'il était sorti du royaume, c'était malgré lui et parce que ses troupes s'étaient mutinées.

(-) L'ordre chronologique est interverti sur le Registre entre ce paragraphe el le suivant; nous le rétablissons.

⁽³> Noms en blanc au Registre.



70
	REGISTRES D		[i568] tumé d'estre faictz. Et que nul ne saiche quelle nuict il debvra estre departy de la Ville ou 5 l'Université n. Ainsy signé : tr CHARLES^. Et au dessoubz : k de L'Aubespine t>.
six demies compaignies dans le corps de lad. Ville, et l'autre des autres six demies compaignies dans le corps de l'Université, et ce outre et par dessus les autres corps de garde particulliers qui ont acous-

CXXV.— Pour faire garder les passages tar les bourgeois. 19 novembre 1568. (Fol. 129 ^r°0

t; De par les Prevost des Marchans el Eschevins de la ville de Paris. "Monsieur de Vignolles, Collonnel du quartier de Ambrois Baudichon, nous vous mandons que vous aiez à lever six hommes de chascune dixaine de vostre quartier pour estre conduictz avecq les autres que l'on lieve, lesquelz seront paiez par les bourgeois de la dixaine pour dix jours, à raisonde dix solz tournois pour chascun jour, qui sont trente livres tournois, que nous vous mandons à vous, Ambrois Baudichon, Quartenier, de les faire lever sur les plus		aisez ; mais qu'ilz soient prestz dedans huy, pour partir incontinent et estre conduictz auxpassaiges qu'il fault garder pour empescher que le prince d'Orange⁽¹⁾, ou son armée ne s'en puissent ayder. Lesquelz hommes seront armez de harquebuzes et morion, dont l'un des six aiant corcellet, el qu'ilz se treuvent devant la Greve, ayant leur equipaige pour sortir la Ville. "Faict au Bureau d'icelle, le xix^e jour de Novembre 1568 n. Pareilz mandemens ont esté envoiez aux autres Collonnelz.

CXXVI. — Taxe de 35 livres par dizaine pour la solde des hommes commandez par quartier POUR MARCHER HORS DE LA VlLLE. 19 novembre i568. (Fol. 129 ^v°-)

t: Be par les Prevost des Marchans et Eschevins dc la ville de Paris. "Ambroise Baudichon, Quartenier de lad. Ville,		cappitaines de vostre quartier estre levez, pour marcher hors la Ville et faire en sorte ce qu'il leur sera commandé. Mais faictes que les deniers soient prestz dedans demain pour tout le jour, faisant entendre ausd, principaulx bourgeois que la necessité y est. "Faict au Bureau de lad. Ville, led. xix^c Novembre oudict an.): Pareilz mandemens ont esté envoiez aux autres Quarteniers de lad. Ville.
nous vous mandons que vous aiez à appeller les cinquanteniers et dixiniers de vostre quartier avec deux bourgeois notables de la dixaine, et faictes assiette sur les principaulx de chacune dixaine de la somme de trente cinq livres tournois, pour la solde des six hommes de pied qui ont esté commandez aux

CXXVII. — Pour acheter des armes et s'armeu. 19 novembre i568. (Fol. i3o v°.)(->

" #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris. " Cappitaine.......des dixaines du quartier de.....⁽³', faictes sçavoir à tous les autres cappi-		taines dudict quartier que chascun d'eulx ait à appeller et assembler les bourgeois de sa dixaine, et vous semblablement faictes de mesme pour leur faire entendre qu'il est plus que requis et necessaire de

⁽¹⁾ Guillaume de Nassau, prince d'Orange, auquel Genlis, malgré les défenses du Roi, avait mené dans les Pays-Bas trois mille hommes de pied et quelques cornettes de cavalerie, venait de pénétrer en France avec son armée, à la sollicitation du prince de Condé. Les craintes que la nouvelle de cette invasion fit naître à Paris étaient vaines. Le prince s'avança jusqu'à Soissons; craignant sans doute de se trouver pris entre le duc d'Albe et le maréchal de Cossé, il refusa d'aller plus loin, et même il se rendit assez facilement aux prières que Gaspard de Schomberg alla lui faire de la part du Roi de ne point passer outre. Il se retira en Allemagne, sur la promesse qu'on lui fit de lui donner de quoi payer ses troupes, promesse qu'on ne lui tint pas d'ailleurs, sous prétexte que, s'il était sorti du royaume, c'était malgré lui et parce que ses troupes s'étaient mutinées. (-) L'ordre chronologique est interverti sur le Registre entre ce paragraphe el le suivant; nous le rétablissons. ⁽³> Noms en blanc au Registre.